Vie quotidienne

Bilan 2021 : confinement, procrastination et nouvelles expériences

Updated 22 septembre 2022
Bilan 2021 blog Maxime VG

Il est l’heure de m’attaquer au bilan de mon année 2021. C’est seulement la deuxième année où je réalise ce genre de bilan sur mon blog. Tu peux retrouver mon premier bilan pour l’année 2020 juste ici.

Faire un bilan annuel est une chose, le coucher sur papier en est une autre. Il faut faire le point sur ce que nous avons accompli durant l’année. Savoir tirer des leçons de ce qui a marché et de ce qui n’a pas marché. Voir si nous avons rempli nos objectifs – ou pas. Pour cela, il faut prendre un peu de temps pour se replonger dans le passé afin de pouvoir prendre les bonnes décisions pour l’année à venir et garder le bon cap sur la vie que l’on souhaite avoir. Tout cela tant sur le plan personnel que professionnel – même si pour moi, ils sont assez liés.

De quoi vais-je parler ? De ma vie. Je vais te parler de mon année sur tous les aspects. Vie pro, vie perso, alimentation, mon activité, le blog, mes réussites, mes échecs…

J’essaie toujours de structurer mes propos au maximum, j’avoue que c’est dur parfois. Je prends beaucoup de temps à organiser et hiérarchiser les informations, ce n’est pas chose facile. Je t’invite donc à t’asseoir confortablement et à te servir une bonne boisson chaude pour lire mon bilan 2021. N’hésite pas à partager ton bilan 2021 dans les commentaires, je me ferais un plaisir d’aller le lire. 😁

Si tu ne me connais pas encore, je t’invite à en apprendre un peu plus sur moi juste ici.

Ressenti personnel sur 2021

Avant toute chose, si je devais comparer 2021 avec 2020, je dirais d’emblée que 2020 était plus bénéfique sur plusieurs points. Travail, développement personnel, épanouissement… Je ne vais pas dire que je me suis « redécouvert » à mon retour en France en février 2020, après mes 12 mois passé en Australie… mais presque. Le fait d’avoir vécu tellement d’expériences à l’autre bout du monde et d’être confiné dès mon arrivée en France m’a littéralement brusqué. J’ai pris conscience de tellement de choses durant le premier confinement. J’étais tellement boosté après ce long voyage que rien ne pouvait m’arrêter.

Cette année, c’était une autre histoire. Deuxième année à rester au même endroit, ouhhh ça commence à faire long. Beaucoup de remises en question et de travail sur moi-même. Tout ça pour dire que l’enthousiasme en moi de l’an dernier s’est légèrement essoufflé. Cependant, je suis bien sûr resté aussi déterminé et motivé. J’ai globalement passé une très bonne année, remplie de bonnes choses. Mais j’espère que 2022 me donnera le petit coup de fouet dont j’ai besoin (pardonne-moi l’expression, je n’ai trouvé que ça).

Déroulement de mon année 2021

Je te fais un petit récap’ du déroulement de mon année 2021 avec mes pensées, mes réflexions, mes conclusions…

Le début d’année

J’ai travaillé à Biocoop pendant trois mois, mon contrat se terminant fin mars 2021. J’ai passé quasiment la moitié de mon temps dans un magasin bio – oui, j’ai kiffé. En vrai, je me sentais comme chez moi. J’ai vraiment apprécié travailler là-bas. Encore une fois, travailler pour une structure dont tu partages les mêmes valeurs, ça aide. Même si c’est surtout travailler pour quelqu’un d’autre, un patron. Et ça, j’y vais à petites doses haha. Mais là n’est pas le sujet.

Durant ces trois mois, j’ai fait pas mal de découvertes du côté de la nourriture et la cuisine. J’étais dans l’équipe des fruits & légumes. Cela m’a permis d’en apprendre pas mal de ce côté-là : mise en rayon, remballe, conseil clientèle… les végétaux faisaient partie de mon quotidien. C’était tout nouveau pour moi et ce fut une expérience enrichissante.

Les rayons aussi n’avaient plus de secret pour moi. À force de passer dans les allées du magasin, je repérais des nouvelles choses et j’en ai profité pour les tester. Nouveaux produits, nouvelles utilisations, nouvelles recettes… Je rentrais chaque soir avec des idées plein la tête.

cookies fait maison
Une photo de cookies, ça passe toujours bien, non ?

Avril 2021 – confinement no.3

Après une énième annonce du gouvernement, j’apprends que nous allons encore être confinés. Et ce pour tout le mois d’avril. Rien que ça. Avec des amis, nous décidons de louer une maison pour le mois dans le centre de la France. Histoire de changer des deux derniers confinements enfermés en appartement et d’en faire, cette fois-ci, un moment plus agréable. J’aurais pu faire un article à part entière sur cet événement précis, mais je crois que ça colle plutôt bien dans ce bilan. J’en parle assez longuement, car il s’est passé pas mal de choses intéressantes.

Direction la Corrèze

Pas de temps à perdre, deux jours après les annonces du président, nous étions sur la route, direction la Corrèze. Un département un peu – beaucoup – sous-côté, avec des paysages magnifiques, vallonnés et très verts. Nous avons posé nos valises dans un Airbnb dans la campagne à côté de la petite et très jolie ville d’Uzerche (que je recommande vivement au passage !).

J’ai décidé de vivre ce mois comme une expérience, un défi, dont j’allais tirer le meilleur. Comme pour les précédents confinements, je vois ça comme une opportunité plutôt qu’une contrainte. Comme si on mettait « PAUSE » sur nos vies pendant quelque temps. Nous permettant ainsi de réduire la cadence et de prendre le temps de faire ce que nous repoussons sans cesse.

Je peux donc dire que ce confinement a également porté ses fruits. Au-delà de l’aspect nécessaire de ce dernier d’un point de vue épidémie et santé, il a été bénéfique pour moi sur différents aspects.

Paysage vert et vallonné en Corrèze
Plutôt pas mal la Corrèze, hein ?

L’isolement géographique

Être isolé en pleine compagne, au milieu des champs – et des vaches, loin de toutes grandes villes, et donc de toutes distractions… Tout cela fait énormément de bien moralement et physiquement.

Autour de notre Airbnb ? Trois maisons, un gîte, une ferme, des vaches, des champs, des arbres, de la nature. Cela peut paraître absurde pour certaines personnes qui vivent dans ce genre de lieu à l’année, mais pour moi ça fait une grande différence.

La maison familiale

La maison de mes parents, qui était il y a 20 ans, au sein d’un petit lotissement dans une petite commune avec un champ et des vaches juste à 10 m de ma chambre… est aujourd’hui entourée d’encore plus de lotissements, avec encore plus de maisons et de route. Le champ ? Disparu. Tout comme les vaches. Maintenant, à 10m de ma chambre, il y a la piscine des nouveaux voisins, construite au cours de ces deux dernières années, comme le reste des maisons du nouveau lotissement en contrebas.

D’accord Maxime, où veux-tu en venir ?

Tout ça pour dire que ce genre de lieux en pleine nature où nous avons été est précieux. Malheureusement, beaucoup de personnes vivant dans ces petits lieux de vie se rapprochent des villes pour trouver du travail. La bétonisation des sols est également de plus en plus présente. On construit toujours plus de bâtiments, de centres commerciaux, de maisons, etc. Tout ça en détruisant par la même occasion le milieu naturel qui s’y trouve. J’espère donc de tout coeur que ces endroits de nature ne sont pas voués à petit à petit disparaître à l’avenir. Nous avons besoin de cette nature et il faut la préserver.

La vie en appartement

Actuellement, je vis en ville, dans un appartement. Les appartements sont, d’un certain point de vue, mieux que les habitations individuelles. Entasser 50 personnes dans un immeuble divisé en appartement demande moins de ressources, d’énergie, de surface… que d’avoir 50 maisons individuelles. Je ne vais pas rentrer dans les détails, ce n’est pas le propos de cet article. Simplement, se retrouver au milieu de la nature durant ce mois de confinement m’a fait extrêmement de bien. Loin de la ville, du bruit, des immeubles, je me suis senti apaisé.

Une envie profonde d’être libre

Tout cela m’a conforté dans l’idée que j’ai depuis longtemps de devenir nomade, de ne pas dépendre d’un lieu, d’une maison, d’un appartement. De pouvoir partir et bouger où je veux et quand je veux, en vivant en van par exemple. Pouvoir voyager au gré de mes envies en profitant de l’extérieur et en prenant des moments pour se reconnecter à la nature, c’est vraiment un goal personnel. Cette aspiration de devenir nomade ne se fait pas du jour au lendemain. Cela demande du temps, de l’énergie et un mode de vie complètement différent. C’est un objectif long terme pour moi, mais un jour, je serai libre.

Après ce petit aparté, revenons à notre bon vieux confinement.

Les bienfaits de ce confinement

Être isolé à la campagne (car oui, ce n’était pas des vacances, mais un confinement) m’a permis de me recentrer sur l’essentiel.

Gelée matinale avec levé du soleil
Gelée matinale avec le levé du soleil : un réveil qui fait plaisir.
Prendre le temps le matin

… d’aller dehors voir le lever du soleil, et quand le temps s’y prêtait, de prendre un bon petit-déjeuner en profitant d’une belle vue sur la plaine et les gelées matinales. Voir le soleil dès le matin, à son réveil, c’est quand même génial. Comparé à maintenant, en janvier, où le jour se lève à 8h30 et que les nuages sont présents toute la journée nous privant ainsi du soleil… ahhh ça change.

Prendre le temps de faire du sport.

Durant la totalité de notre isolement en Corrèze, j’ai fait 15 runs. Soit environ un tous les deux jours. C’est plutôt pas mal du tout. Sans compter les séances d’échauffements, d’étirements et de réveil musculaire. Le fait d’être au milieu de la nature facilite grandement la volonté nécessaire pour sortir courir. Pas de besoin de penser à l’environnement autour de moi, aux voitures, aux personnes que je vais croiser, etc. Car mine de rien, même si je n’accorde aucune importance au fait de croiser des personnes, inconsciemment, cela ajoute une sorte de barrière invisible lorsque je souhaite courir en ville. Et aussi, le plaisir n’est clairement pas le même. Rien ne vaut une bonne course à pied au milieu des champs et de la forêt. Si tu habites en permanence dans un lieu comme celui-ci, sache que je t’envie grandement.

J’ai réussi à courir plusieurs fois avant le petit-déjeuner, à jeun, chose que je n’avais jamais faite. J’avoue que c’est assez difficile de se lever et de directement partir dehors – surtout pour courir. Au fil des jours, j’ai pu améliorer mon temps de course, en « battant » mon temps de la veille. Un petit challenge personnel qui motive. Comme je le disais l’année dernière, la régularité est la clé. Pas seulement dans le sport, mais dans n’importe quel domaine. Faire un petit peu chaque jour permet de s’améliorer progressivement. J’ai un peu abusé en faisant presque une course tous les deux jours, j’avoue. Mais j’étais dans de bonnes conditions pour le faire et j’en ai profité car je sais que cela n’arrive pas souvent.

Prendre le temps de cuisiner.

Une grande cuisine, une grande gazinière avec un grand four, des convives avec qui partager les plats… Une liste d’ingrédients idéale pour passer du temps en cuisine. On s’est fait plaisir en cuisinant, à tour de rôle, de bons plats végétariens et végétaliens tous les jours. J’ai beaucoup aimé changer d’endroit (de lieu, de cuisine, d’espace, d’ambiance) par rapport à la cuisine de mon appartement. Je trouve que l’on cuisine différemment et on prend de nouvelles habitudes – tout du moins, pour ma part haha. Quelle satisfaction d’avoir le temps et de prendre le temps de cuisiner.

Prendre du temps pour se promener.

La région regorge de randonnées et de balade à faire en pleine nature. Le rêve non ? Eh bien, pas totalement. N’oublions pas que nous étions en confifi… Les règles en vigueur à ce moment-là étaient une autorisation de balades possible dans un rayon de 10 km… De quoi réduire considérablement les sorties – sans être hors-la-loi. Nous avons tout de même réussi à faire quelques randonnées, avec les journées d’avril qui commençaient à être ensoleillées.

Randonnée nature en Corrèze
Petite randonnée matinale en profitant du soleil.
Prendre du temps pour soi.

Durant ces quatre semaines, j’ai également pris du temps pour moi. Beaucoup de temps, c’est important. J’ai suivi une routine avec plusieurs petites habitudes. Certaines que je n’avais pas faites depuis le précédent confinement.

J’ai lu, médité, écris, appris, pensé, écouté, regardé… mais je n’ai également rien fait à certains moments. Car oui, ce n’est pas grave de ne rien faire et c’est bien de se retrouver avec soi-même de temps en temps. Au Airbnb, nous avions la chance d’avoir une piscine – qui n’était pas remplie, bah oui, ça aurait été trop beau haha – ainsi qu’un jacuzzi. Même si je ne suis pas fan des jacuzzis car je m’ennuie vite à l’intérieur (#mecrelou)… J’ai quand même pris du plaisir à y aller de temps en temps.

C’est dur mais il faut essayer de profiter du moment présent à chaque instant. Ne pas se tracasser pour x ou y raison. C’est plus facile à dire qu’à faire. Personnellement, j’ai encore du mal à lâcher prise. Cela demande beaucoup de travail mais permet d’atteindre un plus haut niveau d’épanouissement.

Détente dans le jacuzzi
Apprécions la vue dans le jacuzzi.
Prendre du temps pour partager.

Passer quatre semaines avec les mêmes personnes, ça ressert les liens. Partager les repas, les moments de jeux, de discussions, d’échanges… c’est vraiment enrichissant. On en apprend à la fois beaucoup sur les autres, mais également sur soi-même.

Prendre du temps pour travailler.

Car oui, chaque confinement est le moment idéal pour que je m’investisse à 100% dans mon projet, à savoir développer mon activité (blog et compte Instagram). Avril a donc été propice à la création de contenus. J’ai écrit des articles, des e-mails, posté sur Instagram, cuisiner et pris des photos – le cadre était idéal pour faire de belles photos. Avoir un bel endroit et une belle lumière naturelle pour faire des photos, c’est quand même génial.

Bilan de ce confinement en Corrèze

Je suis très content d’avoir pu vivre cette expérience qui a été très enrichissante, faite de découvertes et d’échanges. Nous n’avons pas tous les jours l’occasion de partir s’isoler dans la nature avec plusieurs personnes pour une si longue période… mais si jamais l’opportunité se présente à toi, fonce. Je ne regrette pas du tout d’être sorti de mon quotidien en expérimentant de nouvelles choses. C’est avec joie que je referais ce genre d’aventure.

Des fois, il ne faut pas trop se poser de question. Nous avons réservé l’Airbnb dans les 24h après l’annonce du confinement, sans nous concerter auparavant. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, mais on a foncé, persuadé que cette décision était meilleure que de rester enfermés dans nos appartements pendant un mois. Si on réfléchit trop, parfois, on finit par peser le pour et le contre et penser que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Attention, je ne dis pas de toujours foncer tête baissée, bien sûr. Il y a un juste milieu, tu m’as compris. Mais de temps en temps, faire confiance à son instinct, son feeling et faire des choses sans trop réfléchir peut amener du positif.

Juin à Octobre – la période estivale

Quelques semaines après le confinement, j’ai commencé à travailler dans le secteur du tourisme. Mes semaines étaient plutôt chargées. La vie était revenue « à la normale ». J’ai adoré changer de rythme et pouvoir bouger un peu plus. J’adore bouger. Je veux dire par là que rester assis toute la journée, ce n’est pas pour moi. La saison s’est plutôt bien déroulée même si le secteur touristique était – et est toujours – en première ligne des décisions gouvernementale face à l’épidémie. Il a été nécessaire de s’adapter quotidiennement. Au-delà de ça, j’ai passé de bons moments, je me suis bien amusé et ai fait de belles rencontres. J’ai également profité du beau temps qu’on a eu pour passer du temps à l’extérieur.

Deuxième année en tant que végétarien

Je suis plus que jamais 100% en accord avec moi-même. Je suis convaincu que cette voie est la meilleure pour moi – et pour les autres.

J’ai toujours pour objectif de devenir végétalien. Mais comme je l’expliquais déjà l’année dernière, il est encore compliqué d’éliminer à 100% le lait, les œufs ou le fromage. Pourquoi ? Car on en trouve partout. Que ce soit :

  • dans les produits qu’on nous propose en magasin qui contiennent de la poudre de lait ou des œufs par exemple ;
  • au restaurant, car il n’y a que deux options sans viande (🙄) et que l’une est une pizza 4 fromages et que l’autre est une salade aux œufs, boooon comment dire… ;
  • ou encore dans le cercle familial où il est plus compliqué de demander à ne pas utiliser ces ingrédients…

Tous ces facteurs extérieurs ne nous facilitent pas la tâche ! Mais rien est impossible. Les personnes végétaliennes y arrivent très bien, et je suis admiratif, car ce n’est pas simple.

Quelques petites pistes de réflexion pour m’aider moi-même à aller plus loin dans ma démarche du 100% végétal, et pour t’aider aussi si tu es dans la même perspective.

  1. Lors des courses, il faut s’armer de patience pour scruter la liste d’ingrédients… Il faut partir à la chasse aux intrus. Par exemple, on peut trouver du lait dans le chocolat noir.
  2. Pour ce qui est du restaurant, je regarde le menu qui est proposé en amont, à chaque fois que j’ai l’intention d’aller manger à l’extérieur. Cela évite les mauvaises surprises en se retrouvant sans rien à manger… Il y a toujours la possibilité de demander de retirer l’ingrédient animal dans un plat, mais souvent il ne reste plus grand-chose à manger… À part les restaurants full vegan (merci à eux), il est difficile d’avoir des plats qualitatifs et goûteux sans produits animaux. Même si de plus en plus de restaurants proposent des alternatives végétales, dans les petites/moyennes villes et dans les campagnes, on en est encore loin du compte.
    💭 Petit aparté pour te raconter très rapidement une anecdote assez cocasse qui résume très bien la situation. 🤪 Février 2020, quelques jours après mon arrivée en France, pendant un long trajet en voiture, je me suis arrêté – tout naïf – dans une boulangerie pour déjeuner. Après avoir scrupuleusement décortiqué de fond en comble les vitrines devant moi et les – très – nombreux produits qui s’y trouvaient, j’ai été stupéfait de constater que je ne pouvais manger QU’UNE salade. Chaque sandwich, chaque pizza, chaque panini avaient de la viande – ou du poisson. Je n’ai pas eu le choix que de manger leur salade toute fade et sans saveurs. 🥲 Première fois que j’étais confronté à ce genre de situation depuis que je suis devenu végétarien. Une situation assez désagréable qui t’es certainement déjà arrivé à toi aussi. J’ai eu beaucoup d’autres expériences comme celle-ci par la suite. Et j’en aurais encore… 😅
  3. En ce qui concerne la famille, là, il faut expliquer sa démarche. Pour ma part, ils ont très bien accepté le fait que je sois végétarien et on arrive à manger les mêmes plats quand je suis avec eux. Mais je pense que si je leur demandais de cuisiner sans œuf, lait, fromage ça serait un peu plus compliqué. Même si rien est impossible, je suis d’accord. Le plus simple serait sûrement que je passe aux fourneaux haha. Ils ne sont pas dans la même démarche que moi, donc imposer un changement total d’habitudes à des personnes qui n’ont rien demandé, ce n’est pas très plaisant.

Le point positif de cette année est d’avoir réussi à réduire fortement ma consommation de fromage. Car oui, arrêter le fromage, c’est dur. À part les trois raclettes végétariennes que j’ai faites en 2021, le reste du temps, j’ai plutôt été raisonnable. Je me suis tourné vers des alternatives abordables de fromages véganes. Certaines font très bien le boulot. Pour le reste, le plus simple reste de s’en passer complètement. J’ai écrit un petit guide sur des fromages véganes facilement trouvables en grande surface.

Cette année a été une petite délivrance au niveau des restaurants. C’était un grand plaisir de pouvoir y retourner après une année 2020 chaotique.

Moi au restaurant
Moi, heureux de pouvoir retourner au restaurant.

Bilan 2021 : le blog Maxime VG

Pour faire simple : je n’ai clairement pas accompli tout ce que je voulais pour cette année 2021. Si je reprends les objectifs que je m’étais fixés au début de l’année, aucun n’a été accompli. Je suis en moyenne à 40% de ces objectifs…

D’une manière générale, dès que je suis employé à plein temps – presque 9 mois en 2021, je mets de côté mon activité avec le blog. J’ai beaucoup de mal à me dégager assez de temps pour continuer à le faire vivre et à avancer sur mes projets simultanément.

Je prends toujours le temps de cuisinier régulièrement, car c’est important et que j’aime ça. J’ai donc toujours un peu de contenu à publier sur Instagram. J’ai été assez régulier en postant de manière fréquente.

Dans ces moments-là, mon blog passe complètement à la trappe et ça se voit. Malheureusement, je n’ai pas beaucoup évolué en un an sur ce point. Je compte bien me rattraper en 2022.

Bilan 2021 : ce que je retiens

Comme je l’ai évoqué au début de l’article, 2021 n’a pas été une année extraordinaire. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a eu que du négatif, loin de là.

Il faut toujours célébrer les victoires, même les petites. Et apprendre de ses échecs, en tirant des conclusions.

Je vais commencer par le négatif pour finir sur le positif, c’est mieux. 😉

La procrastination

Ah, la chère procrastination. Notre ennemie publique numéro une, je pense. On ne s’en rend pas compte, mais on procrastine pratiquement tous les jours. Le simple fait de se dire, dans notre tête, « flemme, je ferais ça plus tard » ou « je commencerai demain », c’est de la procrastination. Elle est trèèèèèès forte ! Et elle m’a eu à maintes reprises cette année – cette coquine. Comme je t’en parle dans le paragraphe ci-dessus (« bilan 2021 du blog »), je n’ai pas été très efficace ni productif durant cette année. De ce fait, je n’ai pas atteint les objectifs que je m’étais fixés. C’est plutôt simple.

Procrastination
Bien joué Niels, ce n’est pas moi.

C’est une de mes plus grosses erreurs cette année. Je trouvais toujours le moyen de repousser sans cesse à plus tard un travail de qualité. Au lieu de ça, je faisais un « travail » superficiel qui n’apporte aucun résultat. Des tâches que l’on pense importantes, mais qui, au final, n’ont aucune valeur. À part seulement donner l’impression d’avoir fait quelque chose – d’avoir été « productif ».

Alors, oui, j’ai fait des choses, plein de choses. Mais est-ce que ces choses m’ont avancées dans mon projet ? Apportaient-elles une vraie valeur ? La plupart du temps, la réponse est non. L’important est de se concentrer sur les tâches vraiment importantes, celles permettant d’obtenir le plus de résultat. Mais ce sont souvent les plus dures. C’est pour ça qu’il est plus facile de se tourner vers d’autres tâches, plus faciles. Mais ça, on le fait souvent inconsciemment, convaincu qu’on fait le bon choix. Notre cerveau nous joue des tours. 🧠

Tout cela n’est pas totalement de ma faute. Nous sommes sans arrêt soumis à un flux constant d’informations. À toute heure de la journée et en tout lieu. Notre cerveau est continuellement bombardé d’informations, à tel point qu’il ne sait plus quoi en faire. Notre attention est, par la même occasion, diluée entre toutes ces données. Le bruit permanent (pas seulement le bruit au sens propre du terme) qui nous entoure, nous empêche d’avoir notre attention et notre concentration pleinement disponible quand nous en avons vraiment besoin. Ce problème touche de plus en plus de personnes, sans forcement qu’on s’en rende compte. Les écrans et les réseaux sociaux en sont une des principales raisons (médaille d’or pour Tik Tok qui arrive littéralement à « t’aspirer » dans son cercle infernal où les vidéos s’enchaînent, accaparant toute ton attention et ton temps).

J’essaie de plus en plus – mais c’est dur – de « déconnecter » de tout ce bruit afin de pouvoir avoir mon cerveau totalement opérationnel à un moment précis pour ce que je veux faire. Coupé de toutes distractions, cela permet de fournir un travail de meilleure qualité en une durée plus courte de temps. Cela rejoint le point que j’ai évoqué juste au-dessus, avec le fait que je n’avais pas réussi à fournir un travail de qualité. Souvent distrait, nous avons de plus en plus de mal à rester focus sur une tâche, à faire un travail en profondeur et de qualité, source de résultat et de satisfaction.

C’est un sujet assez vaste et il y a tellement de choses à dire. Mais si cela t’intéresse, je ne peux que te recommander le livre Deep Work de Cal Newport, une vraie pépite, dont je suis actuellement en pleine lecture.

La cuisine

J’aime toujours autant cuisiner, même si, certaines fois, je n’arrive pas à me dégager assez de temps pour le faire. C’est difficile de trouver un équilibre entre tout ce que l’on aime faire.

Depuis tout petit, je suis un grand fan de gâteau et de tout ce qui tourne autour du chocolat. J’ai toujours été assez gourmand à ce niveau-là. Je suis également un grand amateur du Meilleur Pâtissier. Plus je regarde cette émission, plus je trouve la pâtisserie hyper intéressante. Je suis à la fois fasciné et intrigué.

C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à prendre mon premier cours de cuisine végétale en fin d’année. Je n’y avais jamais vraiment pensé avant, mais c’était une très bonne expérience. Content d’avoir pu apprendre, cuisiner, échanger et partager une passion avec d’autres personnes toute aussi passionnées que moi. Premier, mais certainement pas dernier cours de cuisine auquel j’assisterai. Deux petites photos, c’est cadeau. 👇🏼

Pour en revenir à la pâtisserie, j’ai envie de découvrir et développer mes connaissances dans ce milieu sans limite. Bien évidemment, je suis tourné vers une pâtisserie 100% végétale. Il y a tellement de façon de se faire plaisir de ce côté-là, miam. À suivre.

Je progresse aussi, à mon rythme, en photographie culinaire. Plus j’avance, plus il y a de domaines intéressants à explorer haha. On ne dirait pas, mais c’est vraimeeeent très technique, il y a plein de choses à prendre en compte. Il faut aussi un peu de matériel si on souhaite avoir un rendu un peu plus qualitatif. Mais à mon niveau, je suis très content de certains de mes shoots. Notamment celui pour l’article sur le Kit SOS Cookies et le Réel que j’ai posté sur mon Instagram sur ces petites bouchées au chocolat. 👇🏼

Bouchées au chocolat
Bouchées au chocolat.

La natation

Cet été, je suis allé à la piscine. Cela faisait bien deux/trois ans que ça n’était pas arrivé. Mais surtout, j’y suis allé pour nager. À la base, je voulais juste prendre un peu de temps pour moi et me challenger en faisant quelque chose de différent de mon quotidien. J’ai toujours aimé nager. J’ai fait une année de natation quand j’avais 6 ans. Mais… terrifié par le fait de ne pas rester immobile dans l’eau sans couler et par les plus grands qui nageaient mieux que moi, j’ai décidé d’arrêter l’année suivante pour remettre les pieds sur terre et faire… du tennis. Par la suite, j’ai tout de même réussi à savoir nager – et à ne plus couler. Le trimestre de natation au lycée qui compte pour le bac ? J’ai adoré. Enfin un sport ou j’étais plutôt bon haha.

Revenons à 2021. Ayant aimé le moment que j’avais passé, j’y suis retourné de temps en temps. Progressivement, j’ai réussi à intégrer cette nouvelle habitude dans mon quotidien. Rappelons que l’année dernière, en 2020, les piscines ont été fermées pendant un sacré bout de temps à cause du virus. Ces derniers mois, j’ai donc alterné entre course à pied et natation. Je suis fier d’être sorti de ma zone de confort en faisant quelque chose de nouveau pour moi.

C’est un peu comme aller à la salle de sport. Il faut réussir à passer outre le regard des autres et être dans sa bulle. Pour avoir fait quelques mois dans une salle de sport, je sais que ce n’est pas toujours évident quand il y a tout ce monde autour de toi et que tu as l’impression d’être jugé. Tu te sens petit·e à côté des autres qui font ça depuis plusieurs années… Il faut réussir à faire abstraction de ce qui t’entoure. C’est un peu pareil quand j’arrive au bassin haha.

Je ne vois pas la natation seulement comme du sport. Mais comme un temps pour moi. Un temps pour faire une pause. Être dans l’eau, penser à autre chose, m’évader… Je pense que les – vrais – nageurs ressentent aussi ce genre de chose (dis-moi si je me trompe 🥲).

La lecture

Ayant été sur une bonne lancée en 2020, j’ai continué une habitude que j’avais commencé durant le premier confinement : la lecture. Certes, j’ai moins pris le temps de lire cette année, mais je n’ai pas pour autant arrêté. De 8 livres lus l’année dernière, je suis passé à 4. Aïe. Je vais remédier à cela en 2022.

J’ai tout de même continué de me former quotidiennement sur différents sujets qui m’intéressent fortement, que ce soit avec des livres ou via d’autres canaux : formations, podcasts, vidéos Youtube…

Pour finir…

On a vu ces dernières semaines, notamment sur Instagram, les vidéos « récap 2021 » de 30 secondes avec la chanson trèèèèès entraînante que tu gardes en tête touteeeee la journée. Je pense que tu vois de quoi je parle.

J’ai longtemps hésité à en faire une, mais je ne savais pas trop quoi mettre. Après en avoir vu un bon paquet, je me suis dit… « mais ils ont vraiment tous·tes eu une année de malade ou quoi ? ». Genre there is no pandemic, no climate change, nothing at all ?! Des vies de rêves, une année remplie de « goals », de voyages et de choses extraordinaires (prendre l’avion la moitié de l’année n’a pas l’air de les déranger, m’enfin)…

Bref, tout ça pour dire que nous n’avons pas tous eu une année « merveilleuse » comme Insta voudrait qu’on le voit, submergé de bonheur assez fake pour gratter des likes… La santé mentale de certaines personnes qui n’ont pas eu une année comme la leur peut parfois en prendre un coup. On peut se comparer et voir que de notre côté… bah il ne sait pas passé grand-chose et qu’on n’a pas avancé. Je dis ça, car moi-même, je me suis dit « wahhh quelle année de rêve comparée à la mienne ». Mais ce n’est pas forcément une bonne chose. Je n’ai pas fait de vidéo récap, mais j’aurai pu, en mettant des instants importants de mon année, mais bien moins instagramable que ce qu’on peut voir.

Bref, chacun·e avance à son rythme et fait ce qu’il peut. Il faut arriver à prendre du recul pour voir les choses vraiment importantes, trouver son propre bonheur et être heureux·se à sa façon.

Et le voyage dans tout ça ?

L’année dernière, je te partageais mon envie de vouloir retourner voyager, cette fois-ci en Europe. Malheureusement, avec toutes les restrictions que nous avons connues – et que nous connaissons encore, je suis principalement resté en France. À l’exception d’une petite semaine dans la capitale Espagnole et ses alentours. Le point positif, c’est que cela m’a permis d’aller visiter des endroits que je ne connaissais pas de notre chère France : des balades en Vendée, deux petites escapades en Bretagne et le mois en Corrèze.

Mon envie de voyage long terme en Europe et de découvrir d’autres styles de vie est encore plus présente que l’année dernière. J’espère que cette année sera la bonne.

Vue panoramique Tolède
Viva España 🇪🇸

Je vais m’arrêter là. Même s’il reste un tas de choses dont je pourrais encore te parler.

Comment je vois 2022…

D’un point de vue personnel, j’aimerais arriver à profiter davantage du moment présent en lâchant prise. Cela demande un gros travail sur soi. J’aspire à plus de liberté et de sérénité.

En ce qui concerne le blog, je veux être plus présent ici, en continuant de t’aider en te partageant du contenu de qualité. Je souhaite enfin pouvoir faire quelque chose de mon blog, deux ans après sa création. Ce n’est pas facile de savoir où l’on va. Mais je suis convaincu que le blogging en général a encore de belles années devant lui.

J’ai des projets plein la tête… mais je les garde pour moi encore un peu.

Et ton bilan ?

D’après un sondage que j’ai effectué en stories Instagram, seulement 1 personne sur 4 ferait son bilan chaque fin d’année. Des fois, on réfléchit et on se dit « tiens, cette année j’ai fait ça, ça et ça », sans prendre le temps de mettre ça sur papier. C’est comme quand tu penses à quelque chose (souvent une idée de génie), tu ne la notes pas, trois jours plus tard, tu l’as déjà oubliée… On fait l’erreur de trop faire confiance à notre cerveau pour tout retenir. Le pauvre. Quelques fois, il a besoin d’aide. Noter sur papier n’est pas une méthode old-school haha. Cette méthode permet de poser ton vrai bilan et tes intentions pour l’année suivante. Écrire tes objectifs et les étapes pour y arriver facilite le passage à l’action.

Il faut être honnête avec toi-même afin de pouvoir ajuster le tir pour l’année suivante en faisant des choix qui te permettront d’avancer. Si tu ne le fais pas déjà, je t’encourage vivement à faire cet exercice au moins une fois. En prenant le temps de réfléchir à tout ce que tu as fait, tu te rendras compte du chemin que tu as parcouru cette année. Cela te permettra de commencer l’année en douceur en sachant ce que tu veux accomplir durant les 12 prochains mois. Garde en tête qu’on ne peut pas changer le passé, mais le futur oui.

Si tu es arrivé·e jusque-là, je te remercie vraiment d’avoir pris le temps de me lire.

💬 Je t’invite à réagir en commentaire ci-dessous pour me dire ce que tu as pensé de ce bilan 2021 et me partager ton plus gros succès cette année. J’attends ton commentaire et je serais ravi d’échanger avec toi sur n’importe quel sujet.

Sur ce, prends soin de toi surtout.
Fais de cette année 2022 une réussite.

Maxime.

2 Comments

  • Jeremybackpacker
    24 janvier 2022 at 8 h 53 min

    Salut Maxime,

    Je prenais enfin le temps de parcourir ton bilan, bravo pour celui-ci que j’ai trouvé très honnête et humain.
    Je pense que tu as bien fait de ne pas chercher à copier ces « récap 2021 » en réels ; ces gens-là sont malheureusement plus souvent soucieux de l’image qu’ils revoient plutôt de que chercher à comprendre ce que leur année leur a appris. Je pense qu’on vit aussi actuellement un phénomène bizarre de personnes qui prétendent être heureuses sur insta, alors qu’elles traversent des périodes délicates.

    Et je pense qu’un travail sur un bilan comme le tien est bien plus riche pour la suite que de chercher à masquer ses doutes et ses questionnement pour aller de l’avant.

    On vient de traverser 2 années très compliquées, donc on ne doit pas s’en vouloir de ne pas avoir atteint tout ce qu’on était fixé.

    Rester positif, sain d’esprit, continuer à faire du sport, à bien manger, rien que pour cela on devrait être fier de nous, car c’était vraiment simple.

    Je suis certain que 2022 sera bien meilleure pour nous tous. Appelle-moi le prophète si cela s’avère vrai haha !

    Au plaisir 🙂

    Jérémy

    Reply
    • Maxime
      25 janvier 2022 at 17 h 34 min

      Salut Jérémy,

      Merci pour ton commentaire, ça me fait super plaisir. 🙌🏼

      C’est sûr que faire ce travail d’introspection et de questionnement sur son année est beaucoup plus long et compliqué que de simplement faire une belle vidéo qui va faire du like sur les RS.

      J’aime bien faire cet exercice, car il permet de rectifier le tir en début d’année. Je te remercie de m’avoir donné l’envie de faire le mien l’année dernière, c’est quelque chose que je compte faire sur le long terme. 😁

      C’est vrai que, si on remet cette année dans son contexte, c’est une période assez compliquée où on ne peut pas forcément avancer comme on le ferait en temps « normal ». Et qu’il faut se féliciter des petites victoires comme continuer à bien manger comme tu l’as dit.

      J’ai également bon espoir que 2022 soit bien plus positif que ce que nous venons de vivre.
      On verra ça dans un an, dans un futur « bilan 2022 ». 😉

      À bientôt,
      Maxime 🌱

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