C’est parti pour mon bilan 2020. Oui je suis un peu en retard. Mais je me suis quand même lancé dans l’exercice du bilan de fin d’année. Histoire de voir ce qu’il s’est passé durant cette année. Ce que j’ai accompli. Appris. Les points positifs. Négatifs. Mon ressenti. Mes réflexions…
Comme je l’explique dans « Comment j’ai changé mon alimentation? », je suis devenu végétarien lors de mon voyage en Australie. La petite graine était plantée depuis un certain temps dans mon esprit, mais elle a pu germer lorsque j’étais de l’autre côté du globe. Finalement, j’ai décidé d’arrêter de manger de la viande après avoir passé 10 mois là-bas. C’était en décembre 2019.
À l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes en janvier 2021. Il s’en est passé des choses depuis tout ce temps…
Retour en France, COVID-19, confinements, lancement du blog, première année en tant que végétarien… Cette année 2020 aura été bien différente des autres.
Installe-toi confortablement avec une petite boisson chaude, il y a un peu de lecture.
👆🏼 La photo de couverture a été prise pendant mon vol de retour en France, Sydney-Paris le 31 janvier 2020. Si j’avais su ce qui m’attendait durant cette année…
⏱ Temps de lecture : 30 minutes.
Le confinement et ses conséquences
Outre les conséquences catastrophiques sur les êtres humains et sur l’économie, je dois dire que le confinement a eu des effets positifs sur mon développement personnel à bien des égards.
Côté cuisine
Il m’aura tout d’abord permis de passer du temps en cuisine; mais je te parlerai plus en détails de mon année en tant que végétarien un peu plus loin dans l’article.
De nouvelles habitudes
Au-delà de la cuisine, j’ai aussi commencé à prendre de nouvelles (bonnes) habitudes.
Le sport
Parmi ces bonnes habitudes, il y a l’exercice physique. Bien que je faisais des footings depuis quelques années, cela n’avait rien de régulier, c’était surtout « quand j’ai le temps ».
Mais pendant le confinement, je m’y suis mis progressivement et je fais maintenant du sport environ trois fois par semaine. Que ce soit de la course à pieds ou de la musculation, j’accompagne mes séances avec des étirements et des assouplissements. J’essaie au maximum de prévenir les maux auxquels mon corps peut faire face (mal de dos, de cervicales…). Je pense que c’est clairement en 2020 que j’ai fait le plus de sport de ma vie haha.
L’activité physique est précieuse pour la santé et permet de renforcer le système immunitaire. On ne le répétera jamais assez, mais avoir une bonne hygiène de vie est primordial pour son épanouissement personnel et pour le bien être physique et moral. Nous sommes des Humains et sommes physiologiquement fait pour bouger et ne pas rester assis toute la journée.
La lecture
Dans cette même lignée, j’ai pris le temps de lire. Bien loin de l’idée d’être oppressé par les profs du lycée pour lire un livre dont tu te fous royalement. Moi qui détestais ça pendant mes études, j’ai découvert la lecture pour le plaisir mais surtout pour continuer d’apprendre.
Se former tout au long de sa vie est très important pour pouvoir atteindre ses objectifs et sans cesse s’améliorer en développant ses compétences. Et cela passe notamment par les livres.
Alors je ne parle pas ici de livre de fiction, mais bien de livre de développement personnel. Ceux qui enseignent, poussent à la réflexion, à l’action, au changement.
Avant cette année je n’avais pas pris conscience de la valeur que pouvait m’apporter la lecture de ces livres. Maintenant j’en suis convaincu. C’est une habitude que j’ai prise et que je ne compte pas arrêter.
Si tu as une passion ou quelque chose qui te motive, va dans une librairie et achète un livre sur ce thème. Lis le jusqu’au bout. Et surtout, applique ce que tu apprends – c’est primordial.
Pour ma part, durant cette année, j’ai lu 8 livres. Oui, rien d’exceptionnel je te l’accorde. Mais pour moi qui n’ai jamais été un grand fan de lecture depuis que je suis petit, je suis fier de mes lectures 2020. Le confinement a libéré du temps pour cette activité, c’est certain. Mais je compte bien m’y tenir pour cette nouvelle année également.
Pratique des langues
Pour continuer sur ma lancée, je me suis mis à faire une ou deux leçons par jour de langues étrangères sur l’application Duolingo (soit Anglais, soit Espagnol).
Cette application t’incite à venir tous les jours pour ne pas perdre la série que tu as commencé (les fameuses « flammes », comme sur Snapchat hahaha).
J’ai commencé au début du premier confinement (mars 2020). Je me suis dit « s’il faut s’occuper, autant faire quelque chose d’utile et d’intéressant ». À l’heure où j’écris cet article, je suis à 301 jours d’affilés (wahou). D’ici deux mois, j’atteindrai les 365 jours, champagne.
Bien entendu, j’ai conscience que ce n’est pas avec cette application que je vais développer grandement mes compétences en langues étrangères. C’est juste une façon ludique de ne pas perdre ce que j’ai appris durant un an en Australie. De pratiquer quotidiennement et entretenir mon vocabulaire.
Vivre à l’étranger
Parce que pour moi, la meilleure façon d’apprendre une langue est bel et bien de vivre dans le pays dans lequel est parlée cette langue.
Je ne parle pas d’un séjour de dix jours dans une destination touristique. Je parle d’une immersion totale. Une véritable expérience dans le pays où tu auras le temps de t’imprégner de la culture et d’échanger avec les locaux. Où tu seras obligé (« forcé ») de parler cette langue tous les jours pour te faire comprendre. Tu progresseras très vite, aussi bien sur la compréhension que sur l’expression écrite et orale.
C’est une méthode beaucoup plus facile et rapide que de passer des heures (années) à étudier sur les bancs de l’école.
L’apprentissage à l’école
À l’époque, j’étais (très) nul mais surtout (très) démotivé. Je n’aimais pas les cours d’anglais. Je pense surtout qu’on ne m’a pas appris à m’y intéresser. À voir ce que je pouvais y gagner. Je n’avais pas d’objectif.
Au lieu de ça, je voyais des cours longs et ennuyeux où chaque contrôle était une catastrophe. Je me disais « c’est normal si j’ai une mauvaise note, je n’aime pas ça ». D’autres y sont très bien arrivés avec ces méthodes éducatives – et tant mieux pour eux – mais honnêtement, ça n’a jamais fonctionné pour moi.
Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que ma moyenne d’anglais au lycée variait entre 9 et 12.
Puis, j’ai décidé de partir en Australie… et là, ça a fait toute la différence. Je ne dirais pas que je suis rentré en étant bilingue – loin de là; mais j’ai quand même acquis un certain niveau d’anglais me permettant de comprendre et d’être compris. Et pour tout dire, ça change complètement de mon niveau de fin d’études. 😅
Comment expliquer que seulement 19% des Français déclarent être capable de tenir une conversation dans une langue étrangère? Alors que nous passons presque 10 ans de notre vie à apprendre l’anglais au cours de notre cursus scolaire – de la primaire au bac. Pourquoi, après avoir étudié pendant 10 ans une langue étrangère, seule une personne sur cinq est capable de tenir une conversation?
Les chiffres montrent que 6 mois d’immersion dans un pays en apprennent plus que 10 ans de cours au rythme scolaire classique.
L’école est indispensable mais…
Je tiens à préciser que l’éducation (à l’école) est indispensable à tout le monde. Mais d’une manière générale, on nous enseigne beaucoup de choses qui ne nous servirons pas – et qui sont devenues, pour la plupart, un peu obsolètes.
Les méthodes d’apprentissage se basent encore beaucoup trop sur la théorie. Tout cela n’est donc pas très efficace.
D’un autre côté, il y a plein d’aspects de la vie qui nous sont toujours inconnus en sortant de l’école… Paradoxale non?
Quel est le pourcentage de ce que tu as appris durant toute ta scolarité que tu as retenu? Ou bien quel est le pourcentage de ce que tu as appris dont tu te sers réellement au quotidien?
Je ne vais pas rentrer dans les détails car il y aurait beaucoup à dire… Je veux juste terminer par ça – et ça rejoint ce que je disais plus haut sur les livres :
L’éducation ne s’arrête pas une fois le diplôme en poche. L’école ne nous apprend pas tout. Il est donc important de continuer à apprendre toute notre vie. Et j’ai enfin compris ça cette année.
Lancement du blog
Ce confinement m’aura permis de prendre le temps de lancer mon blog. J’y pensais depuis longtemps mais je n’étais pas encore passé à l’action. C’est maintenant chose faite depuis avril 2020. J’ai pu me poser et mettre au clair tout ce que je voulais faire à travers ce blog.
Le plus dur désormais, c’est d’alimenter le blog de façon régulière. J’aime bien prendre mon temps pour la rédaction. Trop de temps surement? Je veux que tout soit propre quand je publie quelque chose, donc des fois ça traîne un peu, j’avoue.
Je suis tout de même fier de m’être lancé cette année, et je pense que sans le confinement, ce projet aurait encore été mis de côté pendant un certain temps…
Un trait sur la liberté…
…géographique bien sûr. J’ai mis mon désir de voyager en pause pour un bon moment je pense, COVID oblige. J’essaie d’avancer au maximum sur mes projets pour pouvoir repartir à la découverte du monde quand cela sera (enfin) possible.
Passer d’une année 2019 de liberté totale à explorer librement l’immensité de l’Australie sans aucune contrainte, à une année 2020 entrecoupée de confinements, de couvre-feu et autres restrictions, c’est dur, très dur.
J’ai beaucoup pensé à ce voyage pendant cette année 2020. Il m’a tellement appris que c’était presque frustrant de devoir rester enfermé chez soi. Après avoir à peine touché du doigt la liberté, me voilà obligé de rester au même endroit pendant plusieurs mois.
Bien entendu, je ne me plains pas. Je mets seulement en évidence le contraste de ces deux expériences. Beaucoup de personnes étaient dans des situations très critiques lors de ce(s) confinement(s). J’ai conscience d’être privilégié d’avoir un toit et de quoi vivre très confortablement, et que d’autres n’ont malheureusement pas cette chance.
De toute évidence, les bénéfices des confinements et autres mesures gouvernementale pour ralentir l’épidémie et éviter de nombreuses autres victimes ne sont pas non plus discutables. Je parle seulement de l’aspect personnel par rapport au voyage.
Mon année de végétarien
Maintenant, revenons un peu en arrière. Laisse moi te faire un bref résumé de mon cheminement jusqu’au végétarisme – que tu peux retrouver plus en détails sur ma page À Propos.
2019 en deux minutes
Février 2019.
J’arrive en Australie. Je mange encore de la viande mais ça ne me plait plus trop. Le goût, le prix, l’éthique, la santé… Je diminue ma consommation petit à petit.
Été 2019.
Je n’achète plus de viande, ni de poisson. De toute façon, je n’ai jamais été un grand fan de poisson – à part l’admirer en liberté dans l’océan. Je fais de mon mieux, mais c’est très dur de résister lors des sorties aux restaurants. Même si les Australiens proposent de nombreuses options sans viande, je suis encore un peu peureux à l’idée de changer mes habitudes.
Je me souviens d’une fois dans une pizzeria, j’avais commandé une pizza « 3 ou 4 viandes ». Pourquoi? J’en ai toujours aucune idée. Je crois avoir regretté rien qu’en voyant arriver la pizza. Avec au menu, agneau, pepperoni, bacon et je ne sais plus quoi… 🤢🤦🏻♂️ Je n’avais même pas réussi à la finir. Quand j’y repense, c’était vraiment n’importe quoi. Il y avait de l’agneau!! Un petit bébé mort pour de la pizza. 😢 BREF. On apprend de ses erreurs.
Septembre 2019.
Je pars explorer l’Australie en van. Mon frigo-congélateur d’1m50 d’appartement se transforme en petite glacière rouge – pas électrique évidemment, ça serait trop facile. La cuisine devient également aussi petite qu’une table de camping. Faire à manger se complique légèrement. Les repas en cafés/restaurants/fast-food sont donc plus fréquents. 🤕
Décembre 2019.
C’est décidé, j’arrête. Même aux restaurants. J’y ai travaillé toute l’année et je me sens enfin prêt. Le plus gros coup de pouce que j’ai pu avoir dans cette transition a été de passer deux semaines exceptionnelles dans un HelpX en Tasmanie. Mais pas n’importe lequel. Mes hôtes étaient végétariens et très bons cuisiniers.
J’ai littéralement découvert toutes les pépites de l’alimentation végétale. J’ai également appris à les cuisiner en notant de nouvelles recettes. Je me régalais tous les jours avec des plats toujours plus savoureux les uns que les autres.
Pour finir en beauté ce séjour, j’ai eu le droit à mon premier Noël végétarien. Un vrai festin.
Je crois que cette expérience HelpX m’a permis d’être guidé de la meilleure des façons dès le début. Je suis parti de chez eux plus grandi et enthousiaste que jamais.
Janvier 2020.
Je continue sur ma lancée et fais attention à ce que je mange. Mi-janvier, je vais dans un second HelpX où je peux une nouvelle fois me régaler (sans produits animaux). Je profite de mes derniers instants avant de rentrer en France le 1er février… 😢
Mon retour en France
Avant mon retour en France, j’ai bien dit à mes parents : « Je ne mange plus de viande! ». Pour qu’ils sachent que ce n’était pas une simple lubie de voyage, mais un réel changement. Ça m’a permis de rentrer sereinement. Mes parents avaient fait passer le message, j’ai donc pu éviter de mauvaises surprises lors des repas de retrouvaille avec ma famille.
Maaaais, cela ne m’a pas empêché de recevoir de nombreuuuuses questions (évidement). La fameuse et inévitable question concernant le poisson.
Dans l’ensemble ça a été plutôt bien accueilli. J’ai fait preuve de pédagogie afin d’expliquer (justifier?) ma démarche.
À la suite de ça, j’ai du reprendre mes marques en France au niveau alimentaire. Comment dire qu’en Australie on ne trouve pas forcement les mêmes produits qu’en France haha.
Le confinement
Puis le confinement est (très) vite arrivé en mars. J’ai ainsi pu consacrer beaucoup de temps à (re)apprendre à vraiment cuisiner. Calmement, sans pression et dans mon coin. Pas simplement ouvrir une boîte de conserve, sortir des steaks hachés du frigo et mettre ça à chauffer – comme c’était le cas avant.
Manger de la viande avec un accompagnement sans réellement se demander ce que cela va apporter à mon corps, c’est ce que j’ai fait pendant longtemps. Mais je n’y peut rien. C’est comme ça qu’on nous a appris à manger, associer une viande avec un accompagnement. Personne (école what?) ne nous a appris à nourrir notre corps sainement. À comprendre ses besoins, à comprendre la nourriture. À ouvrir notre pensée à d’autre horizon (👋🏼 alimentation végétale). Je reproduisais donc cette habitude. Et ça m’allait très bien. Ne pas se poser de question sur ce que l’on mange, ça fait gagner du temps. Et ça évite de se prendre la tête.
Malheureusement, c’est une – mauvaise – habitude qu’on devrait bannir. Notre corps a des besoins. Et on doit – notamment – manger pour combler ses besoins. Il faut donc comprendre que nous donnons à notre corps la bonne – ou mauvaise – énergie dont il va se servir. En « mauvaise énergie » je parle notamment de fast-food ou de produits industriels ultra-transformés et dépourvu de nutriment. Ce sont juste des calories « vides », qui n’apporte rien.
Transition vers des aliments de qualité
C’est pour ça que j’ai à coeur d’éviter au maximum les plats/produits industriels tout faits et trop transformés qu’on peut trouver littéralement partout. J’essaie d’acheter le plus possible d’aliments dits complets (whole foods), pour ensuite les cuisiner et les transformer moi-même. Les aliments complets sont des aliments non transformés ou non raffinés.
Ça tombe plutôt bien car les aliments complets sont la base de l’alimentation végétale : fruits et légumes, graines et oléagineux, légumineuses, céréales (complètes ou semi-complètes)…
Le but est d’éviter au maximum toutes les substances chimiques et aucunement naturelles ajoutées dans l’alimentation (additifs, conservateurs, colorants…) – qui sont, par ailleurs, mauvaises pour la santé. Et j’y travaille tous les jours.
En d’autres termes ; je sais ce que j’achète, je sais ce que je cuisine, je sais ce que je mange.
Expérimentation culinaire
Pendant ce premier confinement, j’ai pu tester, re-tester, découvrir, expérimenter la cuisine végétale. J’y ai pris goût et j’ai adoré la satisfaction d’avoir préparé quelque chose de bon, sans produits animaux.
Les sorties très limitées autorisées lors du premier confinement m’ont donné envie de préparer des choses qu’on a souvent l’habitude d’acheter toutes prêtes en magasin.
C’est vrai que c’est un gain de temps énorme dans la vie de tous les jours. Mais bon, en mars 2020, on avait le temps. Le confinement était parti pour durer bien plus que deux semaines (on était très optimiste quand on y repense 😅).
👇🏼 Par exemple, j’ai fait des baguettes briochées aux pépites de chocolat et des pains burger maison.
Je me suis fait la main en cuisine, mais j’ai également développé mes connaissances en alimentation végétale. Je me suis documenté. J’ai lu, regardé, écouté. J’en connais maintenant bien plus qu’il y a un an sur la nutrition, les aliments et le monde végétal en général. Je me suis découvert une vraie passion et je continue à l’explorer chaque jour – en te partageant mes découvertes.
⏩ D’ailleurs, si tu souhaites recevoir mes emails où je te partage mes conseils, découvertes, retours d’expériences pour t’aider dans ta transition vers une alimentation végétale, tu peux t’inscrire au Club VG juste ici.
La suite de l’année
Depuis la fin de ce confinement, je continue à cuisiner et tester des recettes. Même si allier la cuisine avec une activité professionnelle à plein temps n’est pas toujours facile, j’essaie d’avoir toujours un peu de temps pour cuisiner. J’opte très souvent pour des recettes simples mais surtout rapides. Bon et rapide, j’adore.
À force de tester, j’ai pu élaborer des recettes qui sont devenues mes bases et que je refais (très) régulièrement. Parmi elles, il y a la tarte aux poireaux et la pâte à tartiner maison que tu dois absolument essayer.
Mon Noël 2020
Comme beaucoup de végé*ien·ne, j’ai redouté le moment des fêtes de fins d’année en famille. Je n’avais pas eu ce problème en 2019, je ne m’étais préoccupé de rien. Noël était « venu à moi » naturellement.
Mais cette année j’ai dû organiser « mon » repas de Noël bien en avance. Deuxième Noël en tant que végétarien mais premier Noël dans ma famille depuis que j’ai arrêté de manger de la viande. Ma famille avait prévu un repas classique : foie gras, saumon, fruits de mer, chapon, fromage, bûche… entre autres. Comment te dire, pas grand chose pour moi.
Je me suis donc concocté un petit menu bien sympa. Et à vrai dire, je ne m’en suis pas trop mal sorti. Je ne suis pas très compliqué, j’ai fait ça simple.
Entrée
Pour l’entrée, j’avais prévu un petit assortiment de différents foie gras végétal. Le Veg’Gras nature et aux truffes de Senfas, le Faux Gras de GAIA et le Joie Gras de Jay & Joy. Le but était aussi de faire goûter tout ça à ma famille pour leur faire découvrir. Ils ont plutôt trouvé ça bon dans l’ensemble. Mais j’ai bien compris qu’ils ne voulaient pas (encore) remplacer le foie gras par une alternative.
Plat
En plat principal, j’ai opté pour un Wellington. Une sorte de tourte mais roulée. Traditionnellement, le Wellington (de boeuf) est un morceau de boeuf avec de la farce, enroulé dans une pâte feuilletée. J’ai vu de très nombreuses versions végétales sur Instagram au cours des semaines précédant Noël. J’ai voulu tester. Et c’était su-per bon! À l’intérieur : champignons frais, épinards frais, oignons et épices. J’ai également partagé ce plat avec mes convives – et oui j’ai un grand coeur, je sais. 😌
Dessert
Enfin, pour le dessert, j’ai choisi, sans grande surprise, une bûche au chocolat. Mais bien sûr, 100% végétale. Pas d’oeuf ni de beurre. Là aussi, un régal.
Les fêtes se sont bien déroulées et je n’ai pas eu de questions ni de remarques par rapport à mon menu. Donc parfait.
Mon alimentation actuelle
Plusieurs d’entre vous m’ont demandé où j’en suis actuellement dans mon alimentation.
Le fromage
Je mange toujours un peu de fromage (gruyère, fromage de chèvre, camembert). J’en achète de moins en moins souvent. J’aimerais bien les remplacer par des fauxmages…. maaaaais bon, je trouve qu’ils sont encore assez cher pour la plupart d’entre eux. Même si j’en ai goûté plusieurs et que certains sont super bons 🤩 (le Joséphine de Jay&Joy en l’occurrence). Il faudrait avoir un sacré budget fauxmages pour en manger quotidiennement.
Je pense quand même que le « plus simple » est de se passer carrément de fromage et de ne pas forcément chercher un substitut végétal.
Les oeufs
En ce qui concerne les oeufs, je n’en achète pas. Cependant, on en trouve dans BEAUCOUP trop de plats ou préparations. Au moment des courses, je pars à sa recherche en checkant la liste des ingrédients. Mais il arrive que j’achète des produits qui en contiennent.
Par exemple, même si je prends souvent de la mayonnaise végane (sans oeuf), il m’arrive aussi de prendre de la mayonnaise classique. La principale raison est, encore une fois, le prix légèrement plus élevé pour la version végétale. C’est bien évidemment mon choix, il n’y a nul besoin de produits industriels comme la mayonnaise végane pour réussir sa transition végétale. Je préfère préciser ça pour éviter les : « manger végétal ça coute cher ». Oui ça coute cher si on achète les versions véganes des produits – qui sont nullement indispensables.
Le lait
Tout comme les oeufs, le lait se cache un peu partout (surtout là où il n’a pas lieu d’être). Plats préparés, produits industriels, ou chocolat noir 😥. Il faut donc, encore une fois, partir à la chasse aux listes d’ingrédients. Je n’imagine pas à quel point cela doit être compliqué pour les végétalien·ne·s de faire leurs courses en évitant ces ingrédients cachés (lait, poudre de lait, oeufs…).
J’ai arrêté le lait de vache « pur » (au petit déjeuner) bien avant que je devienne végétarien. Je dirais bien 3/4 ans auparavant. J’avais déjà opté pour son imparable alternative : les laits végétaux. On a vraiment un large choix de goût, de saveur et de texture à notre disposition, ça serait dommage de s’en priver. Et là, promis, on laisse les vaches en dehors de tout ça. Je ne vais pas parler ici des bienfaits de passer du lait animal aux laits végétaux, mais ils sont nombreux. Tu imagines que durant toute mon enfance, chaque matin, je prenais un bol de lait de vache? Am I a baby cow??? 🥺 No I’m not. Et personne ne l’est d’ailleurs. Donc on laisse le lait de la vache pour son veau et tout ira bien.
Tu l’as compris, les seules fois où je consomme des oeufs ou du lait, c’est « involontaire ». La plupart du temps ce sont dans les produits que j’achète, bien en dehors de ma cuisine. Maaaaais quelques fois, c’est aussi quand je mange chez ma famille ou bien au restaurant (s’ils réouvrent un jour… 😢).
Le miel
Je peux te parler aussi du miel. On en parle pas souvent, mais le miel, c’est du vol. Les abeilles passent leur vie à récolter du miel et on le leur pique pour l’utilisation humaine. C’est triste. Pour en savoir plus sur la face cachée du miel, il y a cet article sur federationvegane.fr.
Je ne suis pas non plus irréprochable de ce coté là – loin de là une nouvelle fois. Il m’arrive d’en consommer de temps en temps. Sur des tartines le matin, ou dans une infusion pour soigner un mal de gorge notamment. Et c’est très bon, vraiment.
Mais je parle de ça car il faut être conscient de ces faits là, et ne pas se voiler la face. Personne n’est parfait et peut bannir tous les mauvais aliments en un claquement de doigts. Le plus important est de savoir, de manger en ayant conscience des impacts de notre alimentation. Et d’essayer d’y remédier au mieux.
Et la santé alors???
À la fin de l’écriture de ce bilan 2020, j’ai réalisé que j’avais complètement oublié de parler d’un aspect assez important… la santé! Comment s’est déroulée cette première année de végétarisme d’un point de vue santé? Comment je me sens et comment mon corps a-t-il réagit?
Eh bien, je ne vais pas faire durer le suspens… ça va bien! Très bien même. Ma transition s’est bien passée et mon corps s’est adapté à cette nouvelle alimentation. Je n’ai pas eu de gros problème particulier comme des fameuses carences (😱) ou d’autres problèmes liés à l’alimentation. Enfin du moins rien de notable ou de grave.
Mon analyse sanguine
Pour être sûr à 100% de mon état de santé, j’ai fait une analyse sanguine en août. C’était ma première prise de sang pour contrôler les effets de mon alimentation sur mon corps.
Les résultats étaient très positifs ; aucune anomalie à signaler. J’ai été satisfait de ces résultats encourageants. Je n’ai plus qu’à continuer sur ma lancée d’une alimentation végétale variée et équilibrée (mais surtout gourmande 😋).
Ressenti personnel
Au niveau de mon ressenti personnel sur cette année, je dirais que j’ai été plus énergique, que ce soit physiquement ou mentalement. Je ne sais pas si c’est directement en lien avec cette année spéciale qui m’a donnée la motivation de faire ce qu’il me plaisait. De m’être remis au sport régulièrement ou d’avoir essayé d’avoir une bonne hygiène de vie. Une chose est sûre, je me suis senti en accord avec moi-même et avec les valeurs que je souhaite défendre. Et mine rien, ça fait du bien.
Conclusion de ce bilan 2020
Je ne sais pas pour toi, mais je trouve que cette année 2020 est quand même passée super vite. J’ai été occupé avec mes projets durant le premier confinement. Je voyais beaucoup de gens sur les réseaux sociaux ne pas savoir quoi faire et trouver le temps long… Alors que je n’arrivais même pas à faire tout ce que je voulais. On m’a « offert » 3 mois de « temps libre » sans distractions, je crois que mon cerveau à fait « QUOI?! ». Et il m’a balancé en même temps tous les trucs que j’avais envie de faire depuis un moment. C’était pas plus mal.
Je suis content d’avoir saisi cette opportunité en donnant un petit coup de boost à mes projets et d’en être là où j’en suis aujourd’hui. Je suis plus motivé que jamais pour continuer sur ma lancée. 💪🏼
Projets pour 2021
Maintenant, projetons nous un peu vers cette nouvelle année qui nous tend les bras.
Développement du blog
Mon but, à travers ce blog mais aussi mon compte Instagram, est de proposer du contenu de qualité afin d’aider les personnes à végétaliser leur alimentation. J’ai également pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre à l’alimentation végétale et de la rendre accessible pour tout le monde. J’ai à coeur de faire prendre conscience de la situation actuelle (environnementale, animale…), et si cela peut aboutir à des réflexions et des questionnements, j’en suis ravi.
En 2021, je vais continuer de développer le blog en y consacrant plus de temps. On ne s’imagine pas le travail derrière un seul article. Pour certain, c’est plusieurs jours de travail (comme c’est le cas pour cet article). Il y a le travail de recherche, de rédaction, de correction, de mise en forme, de sélection et retouche photo, etc. Ce n’est donc pas toujours évident de sortir les articles quand je le voudrais haha.
J’essaie aussi d’alimenter au maximum mon compte Instagram, mais ça prend également énormément de temps. C’est un très bon moyen de faire connaître mon activité et j’ai l’intention de l’utiliser à bon escient. Je suis loin d’être un pro de la photographie, alors je fais vraiment de mon mieux pour proposer des photos de qualité. Pendant cette année 2021, je croise les doigts pour que j’arrive à améliorer mes compétences en food photo.
Je vais continuer de tester encore plein de recettes et te proposer les meilleures!
Un peu de liberté
J’espère pouvoir voyager un peu (quand même!). J’ai vraiment envie d’aller découvrir l’Europe. Ça fait longtemps que j’ai plusieurs voyages en tête, mais pour l’instant, ce n’est pas encore possible de les concrétiser.
Je ne prévois pas trop de trucs car on sait jamais ce qu’il peut encore se passer. 2020 nous aura tous bien eu là dessus. Donc en 2021, pas de plan sur la comète. Ça sera au feeling et à la dernière minute.
Je crois également que 2021 va nous apporter quelques « surprises ». Il va falloir avoir plus d’un tour dans son sac pour pouvoir changer ses plans et s’adapter en fonction de la situation. Comme pour 2020.
Allons-y et voyons ce que 2021 a à nous offrir…
Merci de ton attention
Merci à toi de m’avoir lu jusqu’ici. C’était long. J’ai beaucoup parlé, c’est vrai. Mais j’espère que ça t’a plu. Et que ça puisse, pourquoi pas, t’aider dans tes réflexions personnelles. À regarder en arrière pour voir comment ton année s’est déroulée et faire le point sur tout ça. J’ai apprécié me mettre au défi du « bilan de fin d’année ». Ça m’a permis de mettre par écrit tout ce à quoi j’ai pu penser et de faire le point avec moi-même pour commencer cette année sereinement.
💬 Maintenant, à toi de me dire de quoi es-tu le plus fier d’avoir accompli en 2020?
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